faster-faster

Lying is the most fun a girl can have without taking her clothes off - but it's better if you do.

Jeudi 21 octobre 2010 à 20:31

 Des rêves qui enferment une culpabilité étouffée par l'oreiller, et dont je ne trouve pas la cause.
Je rêve que je fais n'importe quoi, du mal, tellement de mal. Et des images me restent toute la journée, me sussurent que je suis égocentrique, malsaine, insupportable.


Des remords de plomb inconnu qui m'imposent de payer le prix d'une faute que j'ai oubliée...



Mercredi 6 octobre 2010 à 22:03

http://faster-faster.cowblog.fr/images/9gHartungjuin082.jpg
 Je ne suis pas toujours comme ça.




Mais une sorte de pourriture à l'intérieur du corps et immiscée dans l'âme, qui s'embrase certains soirs de vide.
Une certaine violence qui reflue. Des vagues rouge colère.

Un besoin d'écrire. Des mots trop grands pour moi, peut-être.

Des yeux qui se voudraient tellement plus enfantins.

Mais ce soir, je suis paisible.

Mardi 5 octobre 2010 à 21:54

La musique le plus fort possible pour ne plus m'entendre pleurer, ne plus m'entendre penser.
Discovery, une merveille qui s'écoute en boucle des années durant. Des jets de sons électroniques d'émotion.

Les larmes se confondent avec la pluie, je sais lui écrire comme si je n'étais pas cette horrible chose.
Allez, va.

Repeindre les murs, et qu'on en finisse.

Dimanche 3 octobre 2010 à 10:39


 Folle folle folle à lier, je tombe, je m'engouffre dans cette douleur tapissée de lames de velours rouge. Je te cherche partout, ton reflet en mosaïque sur tous les miroirs, mais ton âme, elle n'est nulle part où je peux l'atteindre, et je cherche tes mains, je cherche ta bouche, ton reflet me dit qu'il est à moi, mais où es-tu ? Ton entourage me sourit en kaléïdoscope et tout me glisse entre les doigts mouillés. Les vagues noires me claquent à la gueule et dans un éclair je vois ton sourire. Les nuages orageux me sussurent que je l'ai bien mérité, que tout ce qui me revient c'est cette douleur qui m'étouffe alors je sanglote à petits cris, tu fais semblant de me rassurer et je me cogne à un mur, une fois, deux fois, dix fois, en espérant à chaque fois que j'y ferai un trou quand tout ce que je fais c'est me tuer un peu plus. 

Vendredi 1er octobre 2010 à 23:08

Je me souviens du redoutable océan de midi
Je me souviens de la campagne baillonnée
Par le soleil duvet de plomb sur un orage d'or

Je vis bien en été la chaleur m'émerveille

Je me souviens de cette fille aux cheveux jaunes aux yeux gris
Le front les joues les seins baignés de verdure et du lune
De cette rue opaque et dure comme le ciel pâle
Se creusait un chemin comme on creuse un baiser

Je me souviens des mouvements hésitants de mes songes
Sur des lits incertains et d'un corps de nuages
Sortait un corps violent couvert de désirs et de chaînes

[...]




Eluard

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