faster-faster

Lying is the most fun a girl can have without taking her clothes off - but it's better if you do.

Mercredi 22 septembre 2010 à 19:47

http://faster-faster.cowblog.fr/images/IMG2959.pngComme dans un rêve cotonneux tout s'est enchaîné. Fidèle surdoué virtuose tendre mystérieux insondable fou amoureux riche beau.
Et puis j'ai attendu. Que tout bascule.

Et rien. J'étais toujours aussi mauvaise. Tu es dans le genre de situation où ni ton prince charmant, ni aucune princesse charmante n'arrangera rien, espèce de sale pute. Personne ne peut plus rien pour toi, ce n'est pas faute d'avoir essayé.

Dans ces cas-là on peut toujours claquer la porte, engueuler qui on veut, tuer, cracher, bouffer, saigner, hurler, fumer, sangloter...
Le démon restera toujours incrusté dans tes tripes à attendre patiemment de t'avoir dévorée en entier.


Vendredi 10 septembre 2010 à 20:14

Ce monsieur me fait vaguement penser à un taureau ou un sanglier. Courtaud, trapu. Il est très fatigué, sa voix très fatiguée, ses pulls très fatigués, sa vie très fatiguée, il porte l'enclume d'une éreintante vieillesse mentale. Il aurait pu être un de ces indénombrables profs pour qui je ne ressentirai jamais aucune empathie. Mais quelque chose de presque inexistant, d'impalpable m'a émue.
Je luttais contre le sommeil. Les voix très fatiguées des monsieurs très fatigués sont assez monotones et ne partent pas loin. Je réfléchissais au fait que je ne saurais jamais ce que c'est, d'être un homme de la soixantaine à la peau flasque et grasse et une petite valise. Et dans un sens c'était un problème que je n'abordais pas pour la première fois. Ces hommes à costume ou non, à double-menton et à dossiers, comment pourrais-je les sentir, me mettre à leur place ?
Quand il a parlé d'Albert Camus, mon attention s'est tout de suite réveillée. Il parlait d'absurde, de Sisyphe, de tramway, de travail et de suicide. Je me suis rendu compte que lui aussi pouvait le percevoir de la même façon que moi.
C'est là que j'ai compris qu'en fait, quelque chose nous reliait et nous relie tous. L'absurde et le suicide. Vieux monsieurs, jeunes filles de 16 ans, ménagères, étudiants, prostituées. Quand on aperçoit l'absurde, on est tout simplement tous ensemble dans l'abîme de l'angoisse. Tous étrangers, tous pestiférés.

Jeudi 9 septembre 2010 à 20:33

 
 

Faire l'amour en Corée du Nord.

 
 

Mercredi 8 septembre 2010 à 22:08

 Encore une nuit noire.
Je n'ai pas envie, là.
De ne devenir
Qu'un adulte imparfait.



Hélas j'en suis déjà bien trop près. J'ai frôlé la limite, et je me retrouve sans savoir reculer.
Mes soirées sombres d'avant étaient bien plus profitables.
Je me retrouve comme une conne, à ne plus rêver, à ne plus idéaliser les gens.
A me dire qu'on est tous les mêmes, et jamais très intéressants.

Le suicide n'est plus un brin de révolte, de folie, il n'est plus à part.
Non. Ce n'est pas la chute, c'est juste un amas d'os ensanglanté.



Oh, et merde.

Dimanche 5 septembre 2010 à 10:10

Je commence tout. Je recommence tout.
Sans s'énerver.

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